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jeudi 18 avril 2013

Quelle interprétation en font les énarques ?

Qu’est ce que l’uniforme ? Cette question, beaucoup d’énarques se la posent à cause des habitudes vestimentaires de certains amis qui ne respectent aucunement les tenues exigées. Le bleu nuit sur l’imprimé un lundi matin alors que la tenue règlementaire ce jour là est le bleu nuit sur le blanc ; ou encore le cendre sur le blanc un mercredi alors que la tenue de ce jour est le cendre sur l’imprimé. Tels sont les constats qu’on peut faire en venant à l’Enam. Mais qu’entend- t-on par l’expression uniforme ? L’uniforme est selon le dictionnaire Robert : « un costume dont la forme, le tissu, la couleur sont définis par un règlement et obligatoire pour un groupe d’individu donné ». Ainsi défini, il apparait clairement que l’uniforme loin de contribuer à une dérive vise plutôt à instaurer l’ordre dans une communauté donnée. Alors comment expliquer ce comportement de ces énarques? Pourtant, il existe des règlements à ce sujet. On pourrait aussi se demander si cette attitude qu’adopte beaucoup d’énarques ne les suivras pas également dans leur vie administrative, c'est-à-dire dans la vie du future cadre qu’ils sont appelés à devenir. Etant donné qu’ils soient encore à l’université et ne respectent pas les règles établies, comment se comporteront-ils une fois dans la vie professionnelle ? Ne continueront ils pas à avoir cet attitude qui consiste à ne pas tenir compte des règlements ?

Estelle Fassinou

Entretien avec Alexis GNANGUENON, Coordonnateur de l'option Sciences et Techniques de l'Information Documentaire à L'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature du Bénin (ENAM).

Propos recueillis par : Aimé Winsavi et Armel Bandéira 


Les filières STID, SD, Journalisme et gestion du patrimoine culturel font désormais parti d’un même département dénommé Département des Sciences et Techniques de l’Information et du Secrétariat dont Monsieur GNANGUENON en est le coordonnateur…


En tant que coordonnateur, quels regards jetez- vous sur le CEFOCI ? 

En fait aujourd’hui dans le système LMD (licence, master, doctorat), structurellement le CEFOCI n’existe plus. En effet, dans la nomenclature de la structuration des entités de l’université, on a désormais des départements au sein desquels nous avons des options et des filières. C’est ainsi que ce qui était avant le centre de formation aux carrières de l’information est devenu le département des sciences et techniques de l information et du secrétariat. Ce département regroupe la STID, SD, LE JOURNALISME et GESTION DU PATRIMOINE CULTUREL. Comme vous l’auriez déjà constaté surement, ce sont toutes des filières qui sont plus ou moins liées à l’information. Le département des sciences et techniques de l’information et du secrétariat étant créé, en êtes – vous le coordinateur ? Dans la structuration, moi je suis le chef du département parce qu’au sein du département, il y a des filières qui ont des coordonateurs. A titre d’exemple, le doyen Bertrand ADJAHOUINOU demeure le coordonateur de la SD. Pour ma part, je suis en même temps le coordonnateur du CEFOCI et du DSTIS.


Le journalisme fait parti du département alors qu’il lui est créée une école à Savalou, comment gérez vous ce cas ? 


vendredi 3 février 2012

La rentrée des classes à L’Enam : quelles ambiances dans la maison des Enarques ce jour?

A l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) a eu lieu officiellement le lundi 26 décembre 2011 la rentrée des classes pour les étudiants de la2 ème et 3ème année du 1er cycle.

lundi 15 août 2011

Chronique : Les défis des nouveaux métiers en sciences et techniques de l'information documentaire

Des textes gravés sur les parois des grottes aux documents imprimés en passant par le papyrus, le vélin, etc., l'information a évolué et continue d'évoluer. Certes, elle a traversé des âges, des siècles et des périodes, mais aujourd'hui encore elle existe, conservée sur différents supports, du papier aux supports électroniques. Tout au long de son périple, elle a façonné l'esprit des hommes, les amenant à s'interroger sur son utilité. Ainsi, elle a conduit à la naissance des sciences, des compétences, et pour ainsi dire, des métiers de l'information.
Aujourd'hui, de par sa valeur et son importance, l'information et ainsi, les métiers de l'information documentaire ont évolué. Des métiers classiques de bibliothécaire, conservateur du patrimoine, archiviste et autres, la science de l'information documentaire a donné naissance peu à peu à de nouveaux métiers tels que le records management, l'ingénierie documentaire, le recherchiste en sciences de l'information, le webmastering, le spécialiste de veille technologique et informationnelle, pour ne citer que ceux là, tout ceci avec l'explosion des Techniques de l'Information et de la Communication en général et d'Internet en particulier. Quels défis se dressent maintenant devant les spécialistes face aux nouveaux métiers en sciences de l'information documentaire? 
Avec la technologie actuelle, l‘on ne doit pas occulter l'impact de la formation sur les carrières et métiers en sciences de l'information. Car en effet, l'on ne peut se passer de l'importance de cette formation initiale et continue. S'il est vrai qu'en Afrique par rapport au Canada et à l'Europe, la formation en sciences de l'information documentaire est relativement basique et en retard, il n'en demeure pas moins que certains pays en Afrique, dont le Bénin, ont fait déjà un grand pas sur la question en créant la filière Sciences et Techniques de l'Information Documentaire. Mais si derrière ce « sursaut d'orgueil », la qualité et les normes qu'il faille suivre pour satisfaire tous les besoins qu'impliquent cette formation ne suivent pas, cela sera comme un seul pavé jeté dans la marre ! 
En outre, il ne servirait à rien de se former si l'on ne l'est pas correctement. Car une chose est de se former, mais une autre est d'être compétent dans ce qu'on apprend, puisque le marché de l'emploi actuel exige une implication, une appropriation totale du savoir-faire du métier et de la profession.
En résumé, nous devons garder une chose à l'esprit, nous devons bon gré mal gré, nous adapter à l'évolution des sciences et des métiers de l'information documentaire pour toujours être en phase avec notre temps et notre milieu.

Par Jean-Paul C. LAWSON
Spécialiste de l'Information Documentaire - Archiviste

dimanche 14 août 2011

Commémoration de la fête de la Saint Laurent, saint patron des spécialistes de l’information par l’ADADB Echange sur les nouveaux défis des métiers en science de l’information documentaire au Bénin

Carhel Quenum
carhelquenum@yahoo.fr

Depuis les tablettes d’argiles jusqu’aux tablettes électroniques d’aujourd’hui, en passant par le papier, les disques et autres, les supports de l’information ont connu de grands changements. Cette révolution des supports qui n’est pas sans conséquence sur notre relation avec l’information est encore plus prononcée au niveau des bibliothécaires, documentalistes, et archivistes qui sont les traditionnels gestionnaires de l’information.
En effet, ces spécialistes en plus de leur formation de base se trouvent obligés de développer des compétences nouvelles. Le mot est lancé : Compétence. C’est bien de cela qu’il s’agit car les métiers de bibliothécaires, documentalistes, et d’archivistes n’ont pas changé en eux-mêmes. Leurs techniques, méthodes et outils sont restés et resteront encore pendant un bon moment. Cependant, les besoins, eux, ont changé. Les mentalités ont évolué. Aujourd’hui, les spécialistes signent des titres tels que knowledge information officer, consultant en ingénierie documentaire, record manager, recherchiste ou encore veilleur stratégique. Tous ces titres ne sont pas forcément le résultat de formations complémentaires mais souvent de compétences additionnelles qui sont venus se greffer aux connaissances de bases acquises durant leur formation.
Ainsi, un documentaliste qui se retrouve dans une entreprise où il est confronté au besoin de gérer le site web de sa structure développera des compétences de Web Master, un autre qui doit garder la mémoire de ce que produit l’entreprise se spécialisera en gestion des connaissances. Il en est de même pour le spécialiste qui définit, conçoit et évalue des projets pour la mise en place d’un service d’information documentaire. Il se fera appelé consultant en ingénierie documentaire.
Donc, un spécialiste de l’information aujourd’hui est celui là qui est ouvert et s’adapte aux évolutions. Il se forme continuellement et reste à l’affût de l’information. Il ne doit pas se faire dépasser par les changements au risque de trépasser sur le marché de l’emploi. Cela est très difficile car le Bénin n’a pas eu le temps de suivre les étapes de ces profondes mutations. Il est donc tombé brusquement dans le monde de l’internet et des technologies de l’information. 
Le défi est donc double pour les professionnels. D’une part ils doivent se donner le temps de maitriser les technologies qui les ont précédés et d’autre part se tenir informer des nouveautés et les adapter à leur besoins. Ne pas se lancer la tête baissée dans des numérisations fastidieuses. Il faut avoir les pieds sur terre. Une question que doivent se poser les spécialistes de l’information : Qu’attendent de nous nos employeurs ? Les employeurs d’aujourd’hui qui, rappelons le, sont des décideurs, veulent qu’on réponde rapidement à leurs besoins d’information. Car ils ont besoin de cette information pour prendre des décisions dont dépendra la vie, que dis-je la survie de l’entreprise. Pour cela, le spécialiste devra se mettre à jour, suivre les mouvements au sein de l’entreprise et se documenter sur le domaine d’intervention de son entreprise. Ainsi, comme le disait Aristophane, il pourra faire le métier qu’il sait faire : informer.

samedi 13 août 2011

Journée d’Etude récapitulative sur la méthodologie de recherche

Carhel Quenum
Le Samedi 13 Août 2011, s’est tenue au Campus numérique francophone de Cotonou (Cnfc), une Journée d’étude sur la méthodologie de recherche. Animée par M. Eustache Megnigbeto, Chercheur en Sciences de l'information et enseignant à l’ Enam, elle a connu la présence de plusieurs étudiants et de quelques professionnels.
D’entrée de jeu, le conférencier a rappelé les formes classiques d’un résultat de recherche à savoir les brevets, les articles, les livres, les mémoires, les communications et rapports de stage. Certains sont obligatoires (Mémoires, Thèses) tandis que d’autres sont le fruit d’une initiative de l’auteur (Articles).
Ensuite, l’importance d’avoir une idée de recherche et de mettre par écrit toutes les idées qui passent par la tête quitte à les organiser plus tard a été soulignée. Le présentateur a alors profité pour aborder les citations qui sont employées dans les résultats de recherche. En ce qui concerne les citations, on retient qu’elles ne sont pas forcément mot à mot mais doivent être accompagnées de leurs références. Il a profité de l’occasion pour faire la différence entre références bibliographiques et bibliographie. En effet, les références bibliographiques sont des références à des documents exploités pour réaliser la recherche. Elles permettent au chercheur de signaler tous les documents qu’il a consultés pour son travail. Son avantage réside dans la possibilité de traçabilité de la recherche. En revanche, la bibliographie est une liste de documents auxquels un enseignant renvoie ses étudiants pour approfondir les notions qu’il a abordées dans le cours.
Après, la structure type d’un article a été dressée. Introduction, Méthodes, Résultat, Discussion et Conclusion sont les éléments qu’on retrouve dans tout travail de recherche scientifique.
L’introduction qui reste fidèle à sa structure en entonnoir part du général au particulier. Elle comprend la problématique qui permet de poser, d’expliquer et de justifier le problème en démontrant l’intérêt de le résoudre. L’hypothèse est une réponse provisoire, possible à une question posée. L’objectif, peut être général ou spécifique, palpable ou abstrait. Il indique le but, la finalité poursuivie. La Revue de littérature, quant à elle, est une rédaction critique et évaluatif qui fait le point des publications scientifiques ayant rapport au thème de la recherche.
Les Méthodes et/ou les matériels ou la Méthodologie traitent de tout ce qui est important dans la conduite de la recherche, la démarche, les précautions, les outils et les données. Selon le conférencier, elles découlent naturellement des étapes de problématiques, d’hypothèses et d’objectifs si ces derniers sont bien rédigés.
Les Résultats présentent de façon cohérente les éléments issus de la collecte des données.
La Discussion : c’est le lieu où le chercheur montre toutes ses qualités et explique les chiffres ainsi que les résultats obtenus. La conclusion a, à l’inverse de l’introduction, une structure en entonnoir renversé et soulève d’autres pistes ou sujets pouvant faire l'objet d'autres travaux de recherches.
La recherche est une activité scientifique qui nécessite une rigueur et des méthodes précises. Elle ne se fait pas au hasard mais fait suite à une observation d’un problème qu’il est utile de résoudre. Elle vient donc répondre à un besoin spécifique dans un contexte donné.