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mardi 21 juin 2011

A quelque chose malheur est bon !

Roméo Dj. TESSY

On me prendrait pour un ardent patriote si je reste triste, pensif en regardant d’un œil regrettable, la leçon reçue par nos Ecureuils, à la maison, en ayant envie d’arrêter la déculotter sans pouvoir le faire. Cette défaite, sans ironiser sur le sort, est bien venue. Le football béninois souffre depuis quelques temps, d’une crise qui à petit feu, se transforme en une tumeur chronique et dont on ne perçoit pas encore les effets. Dans un pays sans ligue de football professionnelle, où seule sur les gris-gris on compte, où les dirigeants du football sont à couteaux tirés sur leurs intérêts personnels, non sur l’intérêt général ; dans un pays où seulement quelques jours avant les matchs, on rassemble des joueurs dit expatriés pour représenter toute une nation ; dans un tel pays, on veut battre des mondialistes forts de leur expériences, de l’organisation interne de leur pays, du moins de leur football. Si c’est le cas, le football n’aurait pas son sens. Le malaise Fébéfoot qui perdure au sein du monde du football béninois fait que les Ecureuils participent encore à des rencontres internationales à l’improviste. Paris ne s’est pas construit en un seul jour. Et ce n’est pas en bâtissant, en cassant et en reprenant incessamment sans savoir le but à atteindre que l’on arrive à créer une équipe de football. J’ai encore le regret du départ de Michel Dussuyer, au lendemain de la CAN 2010 à laquelle les Ecureuils ont participé. Cet entraineur faisait un travail remarquable à la tête de l’équipe nationale, mais toujours pour semer le doute et la confusion dans les âmes et consciences, on a balayé du revers cette équipe. Mais aujourd’hui, on s’en presse de recoller les morceaux, en rappelant au bercail, tous ceux qui avaient été virés sauf l’entraineur qui est déjà sur d’autres fronts. On peut se demander ce à quoi la dissolution de l’équipe a servi. La nation ou Anjorin Moucharaf ? Sans se tromper, seul le dernier a été le plus servi. Les conséquences sont là et on se demande à quand le bout du tunnel. Cette défaite quoique lourde elle puisse paraitre est bien venue. Si elle doit servir à quelque chose, qu’elle permette aux dirigeants du football béninois de se rendre compte que le malaise dont ils sont à l’origine touche désormais toute une nation. A eux d’y remédier !

1 commentaire:

  1. Voilà qui est bien dit.Mais connaissant les dirigeants du foot béninois rien ne va changer.Il faut prier pour ce pays et espérer un jour que les gens se soucieront vraiment du foot béninois.

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