M. Julien DJOSSE, ex Coordonnateur du CEFOCI |
Quand Nietzsche disait « deviens ce que tu es » c’est, sans incertitude, dire qu’à chaque homme, est lié un destin qui est lui – même. Devenir ce que l’on est ; telle est la loi de la nature qui veut qu’il n’y ait point de miracle qui ne soit centré et concentré sur la culture de sa propre personne. La concrétisation de ce destin trouve son essence dans la personnalité que chacun se forge au cours de son existence, à ses différents postes de responsabilités, dans ses relations avec ses subordonnées comme pour dire avec Malraux qu’ « un homme est la somme de ses actes, de ce qu’il fait ». Nelson Mandela de l’Afrique du sud a incarné cette figure de proue. L’exemple qu’a été notre coordonnateur n’est en réalité qu’un cas pratique. L’homme, qui jusqu’au 25 Mars dernier tenait encore les rênes du Centre de formation aux carrières de l’information aura imprimé dans notre subconscient et dans nos réflexes quotidiens, le goût du travail bien fait. Si peut-être il n’a pas totalement réussi, par notre faute assurément, à façonner définitivement notre vécu, c’est que nous étions très attentifs à savoir comment il est parvenu à arriver là où il en est aujourd’hui et n’avons pas su profiter de ses expériences ; mais elles restent édifiantes.
Infatigable directeur de la Bibliothèque nationale du Bénin toute une décennie durant, la bibliothéconomie n’était qu’une odyssée, qu’il a choisit de plein gré. C’était envers la profession qu’il est redevable car pouvait-il comme il nous l’a confié, choisir le monde des négociations internationales, la diplomatie notamment, qui ne le conduirait certainement pas sur ce tarmac. La conjoncture s’y prêtait, mais le respect du métier était pour lui le leitmotiv, qui, au-delà des considérations financières, l’ont gardé dans le secret des techniques bibliothéconomiques. Entant que fidèle lecteur d’entre temps de cette bibliothèque, je peux donner certitude sur le travail qui y était abattu. Beaucoup de ses anciens collaborateurs, m’ont même convaincu de celui que l’homme était. Nous, ses étudiants, devrions patienter pour apprendre à ses cotés, apprendre à suivre son rythme de travail, quoique infernal cela pouvait paraitre à nos yeux.
De la Bibliothèque nationale au Cefoci, ce n’est qu’un autre épisode de ce que l’homme a toujours été. Le 15 décembre 2008, la rentrée de la vingt-quatrième promotion du Cefoci, j’ai pu découvrir avec le cours, Initiation aux carrières de l’information, les opportunités qu’offrent les métiers de l’information. Notre Coordonnateur était à la charge. Avec toute la pédagogie qui pouvait accompagner un cours, beaucoup d’entre les collègues se donnaient désormais des arguments de croire à la profession. Pour les nouveaux étudiants que nous étions, c’était un début d’année académique à coup sûr, réussi. C’était sans compter que celui qui se présentait devant nous ce jour là, était celui à qui nous devrions désormais nous confier, notre père, notre coordonnateur. Il est attentif à nos problèmes. Il a été là où on ne pouvait plus compter sur notre seule force et comme pour dire tout son désir de réussir sa mission, il forçait la main à tous les professeurs. C’est ainsi qu’à l’Enam, le Cefoci est toujours le premier à finir le curricula de formation pour l’année académique. Ce n’est certes pas une course contre la montre. Je vois, ma foi, en cette réalité, un indicateur de performance. C’est à l’actif de notre cher coordonnateur. Et pour lui, la lutte paye. La lutte pour lui, c’était de voir enfin l’option journalisme ouvrir ses portes. Il inscrit donc dans les annales de notre prestigieuse école et des services rendus à la nation, le mérite d’avoir relevé ce défi. Pour notre journal Le Cefonet, notre coordonnateur ne s’est jamais fait prier pour animer la rubrique Parole au Coordonnateur. Il est un sensibilisateur qui touche de la mine de son écritoire, la conscience de nos lecteurs, de la jeunesse. Le souvenir de son article intitulé La rançon du panurgisme paru dans le n° 006 nous reste encore. Il n’épargne pas d’attirer l’attention des professionnels sur l’avenir de la profession, dire plutôt, des métiers de l’information. Et sa lutte pour le maintien du second cycle en information documentaire est inconditionnée. Si Voltaire appelle grands hommes tous ceux qui ont excellé dans l'utile ou dans l'agréable, monsieur Djossè est un Grand homme. Sa rigueur constante, ne va pas sans souplesse. Pour nous en formation, les sages conseils reçus de lui nous ont servi à mieux nous tenir. On ne croirait pas à entendre son âge qui ne synchronise pas avec son dynamisme épatant, dont lui seul a le secret. A vrai dire, j’ai voulu être à son image bien qu’étant encore jeune. Et j’avoue, seul le travail permet d’avoir ce charisme. La maitrise parfaite de ses sujets, les étudiants, fait que dans sa mémoire, aucun nom ne lui échappe. Le véritable sage n'est pas celui qui voit, mais celui qui, voyant le plus loin, aime le plus profondément les hommes. C’est celui qu’a été Monsieur Djossè. Et à lui, toute notre gratitude. Il a servi sa patrie, en nous donnant ses enseignements. S’il est une autre manière de faire œuvre utile, alors que le premier venu jette la pierre à Monsieur Julien Djossè
Par TESSY Dj. Roméo V.
Infatigable directeur de la Bibliothèque nationale du Bénin toute une décennie durant, la bibliothéconomie n’était qu’une odyssée, qu’il a choisit de plein gré. C’était envers la profession qu’il est redevable car pouvait-il comme il nous l’a confié, choisir le monde des négociations internationales, la diplomatie notamment, qui ne le conduirait certainement pas sur ce tarmac. La conjoncture s’y prêtait, mais le respect du métier était pour lui le leitmotiv, qui, au-delà des considérations financières, l’ont gardé dans le secret des techniques bibliothéconomiques. Entant que fidèle lecteur d’entre temps de cette bibliothèque, je peux donner certitude sur le travail qui y était abattu. Beaucoup de ses anciens collaborateurs, m’ont même convaincu de celui que l’homme était. Nous, ses étudiants, devrions patienter pour apprendre à ses cotés, apprendre à suivre son rythme de travail, quoique infernal cela pouvait paraitre à nos yeux.
De la Bibliothèque nationale au Cefoci, ce n’est qu’un autre épisode de ce que l’homme a toujours été. Le 15 décembre 2008, la rentrée de la vingt-quatrième promotion du Cefoci, j’ai pu découvrir avec le cours, Initiation aux carrières de l’information, les opportunités qu’offrent les métiers de l’information. Notre Coordonnateur était à la charge. Avec toute la pédagogie qui pouvait accompagner un cours, beaucoup d’entre les collègues se donnaient désormais des arguments de croire à la profession. Pour les nouveaux étudiants que nous étions, c’était un début d’année académique à coup sûr, réussi. C’était sans compter que celui qui se présentait devant nous ce jour là, était celui à qui nous devrions désormais nous confier, notre père, notre coordonnateur. Il est attentif à nos problèmes. Il a été là où on ne pouvait plus compter sur notre seule force et comme pour dire tout son désir de réussir sa mission, il forçait la main à tous les professeurs. C’est ainsi qu’à l’Enam, le Cefoci est toujours le premier à finir le curricula de formation pour l’année académique. Ce n’est certes pas une course contre la montre. Je vois, ma foi, en cette réalité, un indicateur de performance. C’est à l’actif de notre cher coordonnateur. Et pour lui, la lutte paye. La lutte pour lui, c’était de voir enfin l’option journalisme ouvrir ses portes. Il inscrit donc dans les annales de notre prestigieuse école et des services rendus à la nation, le mérite d’avoir relevé ce défi. Pour notre journal Le Cefonet, notre coordonnateur ne s’est jamais fait prier pour animer la rubrique Parole au Coordonnateur. Il est un sensibilisateur qui touche de la mine de son écritoire, la conscience de nos lecteurs, de la jeunesse. Le souvenir de son article intitulé La rançon du panurgisme paru dans le n° 006 nous reste encore. Il n’épargne pas d’attirer l’attention des professionnels sur l’avenir de la profession, dire plutôt, des métiers de l’information. Et sa lutte pour le maintien du second cycle en information documentaire est inconditionnée. Si Voltaire appelle grands hommes tous ceux qui ont excellé dans l'utile ou dans l'agréable, monsieur Djossè est un Grand homme. Sa rigueur constante, ne va pas sans souplesse. Pour nous en formation, les sages conseils reçus de lui nous ont servi à mieux nous tenir. On ne croirait pas à entendre son âge qui ne synchronise pas avec son dynamisme épatant, dont lui seul a le secret. A vrai dire, j’ai voulu être à son image bien qu’étant encore jeune. Et j’avoue, seul le travail permet d’avoir ce charisme. La maitrise parfaite de ses sujets, les étudiants, fait que dans sa mémoire, aucun nom ne lui échappe. Le véritable sage n'est pas celui qui voit, mais celui qui, voyant le plus loin, aime le plus profondément les hommes. C’est celui qu’a été Monsieur Djossè. Et à lui, toute notre gratitude. Il a servi sa patrie, en nous donnant ses enseignements. S’il est une autre manière de faire œuvre utile, alors que le premier venu jette la pierre à Monsieur Julien Djossè
Par TESSY Dj. Roméo V.
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